Maintenant tenez-vous prêts, et au moment où vous entendrez le son de la trompette, du chalumeau, de la guitare, de la sambuque, du psaltérion, de la cornemuse, et de toutes sortes d'instruments, vous vous prosternerez et vous adorerez la statue que j'ai faite ; si vous ne l'adorez pas, vous serez jetés à l'instant même au milieu d'une fournaise ardente. Et quel est le dieu qui vous délivrera de ma main ? Daniel 3 :15.
Dans le chapitre 3 du livre de Daniel, il est mentionné un roi de Babylone nommé Nebucadnetsar. Ce roi fit ériger une statue d'or, mesurant soixante coudées de hauteur et six coudées de largeur. Il ordonna à tous les peuples, nations et hommes de toutes langues de se prosterner devant cette statue au son des trompettes, chalumeaux, guitares, sambuques, psaltérions et autres instruments de musique. Quiconque refuserait de se prosterner et d'adorer la statue serait jeté dans une fournaise ardente. Quelle ordonnance ! Quel avertissement ! Quelle menace !
Cet avertissement ne provenait pas de n'importe quel individu. Il émanait d'un roi qui jouissait d'une grande puissance à cette époque. Une telle menace pourrait être mise à exécution si elle n'était pas respectée. Cette ordonnance suscita la peur parmi le peuple. Tous se conformèrent à cette directive. Le roi a parlé, c'est définitif. La parole du roi est sans appel. Cependant, il y avait des Juifs dans ce royaume qui refusaient de se plier à l'ordre royal. Ils ne souhaitaient pas vénérer la statue d'or, car ils savaient qu'ils devaient adorer le seul vrai Dieu. Cette menace allait être mise à exécution, car certains Chaldéens accusèrent Shadrac, Méchac et Abed-Nego de ne pas servir les dieux du roi et de ne pas se prosterner devant la statue d'or.
Au verset 15, le roi rappelle cette ordonnance aux trois Juifs : Si vous n'adorez pas la statue d'or, vous serez immédiatement jetés dans la fournaise ardente. Convaincu de sa puissance, il renforce sa menace en demandant : "Quel est le dieu qui vous délivrera de ma main?" Face à cette menace, Shadrac, Méchac et Abed-Nego auraient dû céder. La fournaise ardente était bien réelle, mais ils n'ont pas fléchi, plaçant leur confiance en Dieu. Ils savaient que Dieu pouvait les protéger, et même s'Il ne le faisait pas, ils ne renonceraient pas à son nom. Leur réponse fut : "Voici, notre Dieu que nous servons peut nous délivrer de la fournaise ardente, et il nous délivrera de ta main, ô roi. Sinon, sache, ô roi, que nous ne servirons pas tes dieux, et que nous n'adorerons pas la statue d'or que tu as élevée. Quelle foi ! Quelle détermination ! En réponse à une telle déclaration, Nebucadnetsar, rempli de colère, ordonna de jeter ces Juifs dans une fournaise chauffée sept fois plus que d'habitude. Aux yeux des hommes, cela semblait être une sentence de mort pour eux, car les flammes tuèrent ceux qui avaient jeté Shadrac, Méchac et Abed-Nego. Heureusement, Dieu a le dernier mot!
Dieu a sauvé Shadrac, Méchac et Abed-Nego, car le feu n'a eu aucun effet sur leur corps. Leurs cheveux n'ont pas été brûlés, leurs vêtements n'ont subi aucun dommage, et l'odeur du feu ne les a pas atteints. Nebucadnetsar s'est interrogé : quel dieu pourrait vous libérer de ma puissance ? Le dieu de Nebucadnetsar était incapable de sauver ces trois Juifs de la fournaise ardente, car il est limité. En revanche, le Dieu qui nous a créés, qui a façonné l'univers, le Dieu Tout-Puissant, véritable, réel et illimité, est capable de délivrer Shadrac, Méchac et Abed-Nego. Il l'a fait. Dieu était présent avec ces trois hommes. Dans Ésaïe 43, verset 2, il est écrit : « Si tu traverses les eaux, je serai avec toi ; et les fleuves ne te submergeront point ; si tu marches dans le feu, tu ne te brûleras pas, et la flamme ne t'embrasera pas. » Quelles menaces pèsent sur votre vie ? Quelles paroles négatives ont été prononcées à votre égard ? Quels défis devez-vous relever ?
Ressentez-vous de la peur, de l'inquiétude ou un sentiment d'impuissance ? Votre situation est-elle plus grave que celle de Shadrac, Méchac et Abed-Nego ? Dieu était avec eux, et il peut également être à vos côtés. Vous pouvez le rencontrer par l'intermédiaire de son fils, Jésus-Christ. Dans Jean 14, verset 6, il est dit : « Jésus répondit : Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. » Souhaitez-vous que Dieu ait le dernier mot sur votre existence ? Accordez-lui votre confiance.
Amen.
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